Discret dans sa promotion face aux films événementiels de cette fin d’année, A Most Violent Year de J. C. Chandor sort en salles dans cette France frigorifiée.
A Most Violent Year raconte les durs moments d’un entrepreneur qui voit ses salariés agressés et ses marchandises dérobées.
En plus de devoir découvrir qui lui veut du mal, il va devoir tenir tête à un procureur qui veut le peau de son entreprise…
La mise en bouche…
De mémoire, on a rarement vu un contexte aussi bien planté.
Le film de J. C. Chandor débute par une interminable mise en situation qui, au final, ne nous éclaire pas sur le pourquoi du comment.
Voilà un exercice qui pourrait être fatal pour quiconque serait assis dans un fauteuil confortable.
Le problème, c’est que J. C. Chandor allume plein de mèches qui ne mènent, pour la plupart, nulle part.
80s…
La photographie jaunie de ce long métrage est probablement gage d’une immersion parfaite.
On voyage dans le temps pendant près de deux heures et ce n’est pas la coupe de cheveux de la ravissante Jessica Chastain qui nous ferait revenir en 2014 !
J. C. Chandor profite également du contexte pour présenter aux spectateurs une violence loyale et jamais surfaite.
C’est toujours propre et sans aucune violence inutile…
Beaucoup de détails spécifiques à cette période sont d’ailleurs très bien retranscrits.
Qu’il s’agisse des décors ou encore des mœurs…
Oscar Isaac…
Monsieur Star Wars : Le Réveil de la Force et X-Men: Apocalypse montre ici encore qu’avant d’être un acteur à franchises, il est un très bon interprète.
Proche d’un Drive ou d’un Inside Llewyn Davis, A Most Violent Year lui permet d’ajouter à son arc la corde de l’homme d’affaires droit dans ses bottes.
Le film où il ne se passe rien…
Difficile de ressortir de la projection de A Most Violent Year avec un avis très tranché.
On regrette ce manque cruel de dynamisme, même en plein climax, mais on aime cette ambiance 80s désormais bien trop loin.
Note : 2.5/5